LE CHOIX DES MATIèRES PREMIèRES
Des plantes chouchoutées, des terroirs français d’exception, des huiles pressées avec amour, des macérations huileuses qui laissent le temps aux plantes de transmettre tous leurs bienfaits, une qualité de travail à chaque étape de production, des produits artisanaux et riches de toutes ces dimensions, de la synergie, de l’alchimie : voici les ingrédients précieux pour des produits finis hautement qualitatifs.
Pour l’Herbonaute, le choix des matières premières est essentiel et s’établit en fonction :
- De ce qui pousse naturellement sur mon terrain.
La plupart de mes recettes ont été créées d’après la ressource naturelle disponible sur mon terrain.
J’ai la chance de pouvoir jouir d’un lieu protégé de la pollution, dans lequel il y a plusieurs biotopes intéressants pour les plantes médicinales (une partie boisée et une partie prairie notamment), offrant ainsi une belle diversité d’espèces et donc une grande possibilité de cueillette sauvage. L’ensemble du terrain est certifié AB par Ecocert.
Parallèlement et petit à petit s’installe aussi la production de quelques fleurs et plantes vivaces.
La cueillette est une étape que je chéris particulièrement car c’est à ce moment là que je choisis LA plante qui va infuser dans une de vos tisanes ou macérer dans l’huile qui servira de base aux cosmétiques de soin. Cette plante plutôt que sa voisine. Pourquoi? Car c’est une étape très personnelle et qui de mon point de vue fait partie des différences subtiles d’un producteur- fabricant à l’autre, d’un produit à l’autre, différence de feeling … Bref, c’est un acte réalisé en pleine conscience.
J’ai donc basé mes recherches de matières premières après avoir établi mes recettes, puis les avoir affiné en fonction de la ressource française et biologique disponible.
- Du terroir de la plante selon son usage dans le produit fini.
S’agit-il d’huiles végétales, d’huiles essentielles ou de plantes sèches, dont on va se servir pour faire des macérats huileux, des tisanes, des huiles ou des baumes...?
Prenons l’exemple d’une lavande distillée pour en obtenir de l’huile essentielle.
Elle va, sous cette forme, entrer dans la composition d’un baume ou d’une huile de soin. J’ai besoin alors qu’elle soit très aromatique, que son terroir lui permette d’exprimer au maximum les principes actifs que je recherche, donc que le soleil l’ait presque malmenée, sur une terre pauvre et rocailleuse et qu’ainsi elle ait dû se défendre en fabricant de l’huile essentielle. Voilà pourquoi j’ai choisi une lavande qui vient de la Drôme.
Si l’on s'intéresse cette fois à une lavande destinée à faire partie d’un mélange de plantes sèches pour une tisane, celle-ci n’a selon moi pas besoin d’être trop forte en goût, ce qui pourrait déséquilibrer le mélange ; elle pourra être alors plus locale (en ayant toutefois poussé dans des conditions optimales pour qu’elle puisse développer tout de même ses charmes aromatiques).
- De la qualité de travail et du savoir faire du producteur - fabricant.
Ses connaissances, ses engagements, son amour du végétal, son travail à la main avec passion, sont des critères essentiels pour produire des matières premières de qualité.